Les Gennevillloises et les Gennevillois ont très largement voté, en 2005, contre le projet de Constitution européenne. Ils sont aujourd’hui trahis !
Lundi 4 février 2008 Nicolas Sarkozy et une majorité des parlementaires ont réalisé un coup de force antidémocratique. Ils refusent de redonner la parole aux citoyens par un référendum et votent en catimini, à Versailles, une révision de la Constitution. Si tous les élus de gauche avaient voté contre, il aurait pu en être autrement.
Nous partageons ainsi l’opinion du sénateur socialiste Jean-Luc Mélanchon : « La gauche aidant la droite à empêcher le vote du peuple : la honte. Un parlement votant en deux heures la censure du peuple : la honte. Une combine politicienne pour rendre tout ça possible: la honte ! ». Nous sommes fiers d’avoir fait campagne pour l’élection de Roland Muzeau comme député. Lui, il tient ses engagements. En votant contre la révision de la Constitution, il est fidèle à ses électrices et ses électeurs, il porte l’opinion de Gennevilliers.
Sanctionnons l’insolence de la droite.
Le président Nicolas Sarkozy, fort de sa victoire électorale, étale son amitié avec les puissants, avec le MEDEF. Aux riches le concret avec les 15 milliards de cadeaux fiscaux. Aux salariés et retraités la promesse d’une hausse du pouvoir d’achat contre le concret de la suppression des 35h, les franchises médicales, la hausse du coût de la vie…
Politicien et électoraliste, Nicolas Sarkozy lâche un peu de lest à la veille des élections en annonçant une « avance de 200€ pour le minimum vieillesse ».
Il veut ainsi limiter la casse de sa baisse de popularité à cause de sa politique destructrice. Il cherche à endormir le mécontentement pour obtenir malgré tout un bon score aux municipales et aux cantonales pour accélérer « ses réformes après les élections ».
Utilisez votre bulletin de vote pour sanctionner la droite