Séance cu 30 mars 2007 du conseil général. Intervention de Patrice Leclerc sur la politique culturelle des Hauts-de-Seine
Monsieur le Président Sarkozy,
Mes chers collègues,
Il y a de nombreuses initiatives intéressantes dans les Hauts-de-Seine. Mais notre département pourrait faire beaucoup en matière culturelle. Nous avons les moyens humains, intellectuels, nous avons des moyens en termes de structures culturelles, nous avons les moyens financiers. Il nous faudrait un projet, une volonté plus charpenté.
Nous devons continuer de soutenir l’existant. Ce que nous ne faisons pas complètement bien puisque vous proposez d’adopter aujourd’hui un budget de fonctionnement en légère baisse par rapport à celui de l’année précédente en passant de 17.53 Millions d’euros à 17,41 Millions.
Notre groupe, Monsieur le Président est très attaché à l’émergence de lieux culturels, d’initiatives et de manifestations qui viennent soutenir, valoriser et développer les différents modes d’expressions culturelles et artistiques.
Vous annoncez ou confirmez des projets. Nous ne confondons pas politique culturelle et communication.
Nous voulons une politique culturelle départementale ambitieuse, engageant une collaboration avec la région Ile de France et le Ministère de la Culture, pour proposer aux Alto Séquanais à la fois des lieux de création et de diffusion culturelle, mais aussi avec des actions de médiation culturelle.
Notre département aux contrastes forts entre ville, entre population, où les inégalités sont importantes a besoin en matière culturelle de travail de médiation. Agir pour tous, c’est ce donner les moyens pour que tous puisse investir le champ de la création. Cela ne se fera pas sans aide. Favoriser l’accès à la culture passe aussi par l’élaboration, avec les artistes, les publics concernés, les élus locaux d’une réelle médiation-cutlurelle. Il y aurait à faire en direction des jeunes.
Nous pourrions encore progresser en matière d’art urbains, de lieux d’accueil, de création de diffusion.
Le groupe communiste vous propose de créer une aide à la création artistique et à la diffusion des créations nouvelles, comme cela existe d’ailleurs avec succès dans d’autres départements pourtant bien moins riches que le nôtre.
Pour conclure, une dernière proposition.
Nous pourrions contribuer à développer les pratiques culturelles des personnes en situation d’handicap. Un travail avec des partenaires comme la Compagnie regard’en France, le fonds théâtral sonore, les visiteurs du noir, ou d’autres encore, permettrait de développer notre intervention culturelle en direction de personnes déficientes visuelles, ou n’étant pas en mesure de tenir physiquement un livre, âgées, souffrant d’illettrisme et celles dont l’accès au théâtre est difficile, voire impossible.
Voilà quelques suggestions que nous aimerions concrétiser dans les Hauts-de-Seine.