Depuis 2004, date d’arrivée de Monsieur Sarkozy à la tête de notre Département, la communication bat son plein : il existerait un effet Sarkozy. Mais la communication perd de sa force quand la réalité ne correspond pas aux faits. Le Président du Conseil général ne fait pas mieux que le Ministre d’Etat de Raffarin ou de Villepin. Les Hauts-de-Seine connaissent les mêmes évolutions, en hausse ou à la baisse, du pourcentage de chômeurs et de rmistes qu’au niveau national à sociologie de population égale. Rien d’original. C’est la politique de l’UMP !
Le groupe Thalès vient d’annoncer son déménagement des Hauts-de-Seine pour regrouper son activité sur la ville de Vélizy. 536 Altoséquanais employés par ce groupe sont concernés. C’est une perte de 800 000 € de Taxes Professionnelle pour les villes de Bagneux et de Malakoff. Dans le même temps, Nicolas Sarkozy verse avec le Conseil général la modique somme de 1,8 million d’euros de fonds publics au groupe Thalès dans le cadre des pôles de compétitivité. Mais, il refuse la proposition du groupe communiste de soumettre les entreprises ayant perçu des fonds publics à un véritable contrôle par l’administration, les salariés, la population. Après nombreuses interventions, nous avons réussi à obtenir une obligation de présence d’un an sur le territoire du 92 mais force est de constater que la majorité UMP/UDF ne s’empresse pas de l’appliquer.
C’est le règne de l’irresponsabilité sociale du CAC 40 !
57 276 Altoséquanais sont à la recherche d’un emploi. Les mauvaises conditions de travail, le temps partiel imposé et la précarité s’accroissent. Aucune inégalité territoriale n’est comblée au sein du département. Avec le Président Sarkozy, « Il pleut toujours là où c’est mouillé ». Voilà le résultat de l’idéologie de la « méritocratie ». Avec l’UMP et l’UDF, le MEDEF est heureux. Les dégâts sociaux sont socialisés. Chômage, prestations sociales sont prises en charge par l’Etat et les collectivités locales. Les investissements dans la recherche et les infrastructures aussi. Par contre les profits sont privatisés, jamais partagés ! Il y a certainement à chercher des solutions alternatives à partir de ce constat.
Patrice Leclerc Conseiller général