Roger Martelli: Au pied du mur
Nous approchons du moment où il conviendra de s’arrêter sur un nom pour la présidentielle de 2007. La gauche antilibérale peut réussir son pari. Mais rien n’est sûr. D’un côté, l’enthousiasme est intact chez celles et ceux qui veulent renouer en 2007 avec la dynamique qui avait fait le succès de la bataille référendaire en 2005. Les meetings communs exaltent la joie d’être ensemble, l’espoir que l’on gagne enfin. Mais, de l’autre côté, l’angoisse monte devant l’éventualité que l’on n’y parvienne pas. La LCR se tient à l’écart depuis des mois. José Bové vient de retirer sa candidature. Les socialistes du Non, que le triomphe de Ségolène Royal a déçus, restent dans l’expectative tant que la dynamique ne se sera pas enclenchée.