24/03/06 intervention kids club 92

Rapport 06.93
Associatif et Loisirs – Opération Kids Club 92
Intervention de Marie-Claude Garel
Monsieur le Président, Cher(e)s Collègues,
J’étais intervenue de façon très précise sur le dispositif «kids club 92» lors de la séance du budget en 2005.
Je ne reviendrai pas sur l’aspect pédagogique qui n’a que peu progressé quant à l’intégration des activités proposées dans le projet global de l’équipe du centre de loisirs, qui en est toujours à adapter le projet aux activités et non le contraire malgré une réelle volonté des personnels de la direction jeunesse et sport, mais qui restent tenus par des marchés à bons de commande.

A quand une véritable réflexion partenariale pour établir les cahiers des charges des marchés ? La question est toujours d’actualité.
Par contre, je souhaite attirer l’attention de l’ensemble des conseillers sur la diminution plus que sensible du budget de l’activité, puisque nous passons de         
810 000 euros au BP 2005 à 650 000 euros au BP 2006, quasiment 20% de moins.
En 2003, lors de la décision par la majorité du Conseil général de faire évoluer le type de prestations aux communes pour leurs centres de loisirs et leurs centres de vacances, en supprimant les subventions aux communes, Catherine Margaté s’inquiétait de savoir si celles-ci garderaient la même enveloppe budgétaire.
Nous avons maintenant la réponse, car jusqu’à présent les crédits inscrits étaient  identiques même s’ils n’étaient pas consommés. On pouvait d’ailleurs penser que c’était le temps de la mise en place. Cette année, le choix est fait de diminuer l’aide en direction des enfants et des jeunes inscrits dans les structures municipales de loisirs.
Pour ce qui concerne les centres de vacances,  il n’y a pas diminution, il y a purement suppression (ni subvention, ni proposition d’activités).
Pour l’activité centre de loisirs, il serait intéressant d’avoir quelques réponses à certaines questions posées en mars 2005 :
–          Quel est le nombre d’enfants par commune bénéficiaires du dispositif avec le pourcentage ramené au nombre d’enfants inscrits ?
–          comment rentre-t-on dans une réelle démarche de projet éducatif pour dépasser la consommation d’activité ?
Mais aussi à d’autres questions permettant une réelle évaluation du dispositif :
–          nombre d’enfants différents par activité
–          répartition des temps d’activités sur les vacances et sur les mercredis
–          coût moyen par activité et par enfant.
En possession de ces éléments qui ne figurent nulle part sur le document "opérations annuelles 2005" de la Direction de la jeunesse et des sports, nous pourrions alors faire d’autres propositions et ainsi inscrire le Conseil général comme partenaire des projets éducatifs locaux dans leur volet péri et extra-scolaire.
Des équipes professionnelles de l’animation travaillent dans nos villes, la Direction jeunesse et sport du Conseil général possède les personnels compétents sur ces questions, travaillons ensemble et apportons des réponses adaptées aux réalités de terrain.
Cela pourrait être une proposition séduisante, encore faut-il que les moyens mobilisés ne soient pas en diminution et que s’exprime une véritable volonté de participation du Conseil général sur ces enjeux. Ce n’est pas le signe que donne votre délibération.
Pour toutes ces raisons, nous nous abstiendrons.

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