Et maintenant ? Une gauche de transformation
Le 13 mai dernier, Dominique Strauss-Kahn affirmait que la victoire du « oui » serait « celle du réformisme contre la radicalité ». Quelque temps auparavant, le 2 décembre 2004, Jean-Christophe Cambadélis commentait le vote des militants socialistes en faveur du « oui » pour y voir une « victoire historique ». Le PS, expliquait-il alors, « a fait un pas décisif vers la culture du compromis et un pas de moins dans la culture de la délimitation radicale ». Les deux dirigeants socialistes avaient fort bien perçu l’enjeu de la controverse référendaire pour la gauche. L’issue seule leur a échappé.