SEANCE DU 8 MARS 2002 – GROUPE COMMUNISTE – QUESTION ORALE DE MONSIEUR PATRICE LECLERC A MONSIEUR CHARLES PASQUA, PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL Relative à la situation dans les collèges de notre département |
Monsieur le Président,
Je souhaite par cette question orale, et au nom du groupe communiste, attirer votre attention sur la situation dans les collèges de notre département. Chacun mesure l’importance du second degré comme une étape importante dans la vie des jeunes, tant dans sur le plan scolaire que personnel, en pleine période d’adolescence. Certes, beaucoup dépend de l’Education nationale sur le plan pédagogique, les moyens donnés en personnel, notamment pour permettre des taux d’encadrement plus favorables à la réussite pour tous, des pédagogies différenciées, des moyens permettant aux enseignants de travailler dans de bonnes conditions. Avec d’autres collègues ici, chacune et chacun dans sa localité, nous avons l’occasion d’accompagner des délégations d’enseignants et de parents pour obtenir ces moyens indispensables. Mais il dépend aussi du Conseil général que les collèges soient structurellement accueillants, fonctionnels, adaptés aux structures pédagogiques. Lors de la séance du Conseil général de juin dernier, nous avons, avec le rapport N°01.89, évoqué la conception d’un nouveau type de collège adapté aux évolutions pédagogiques et techniques. Avec mon ami Jacques Bourgoin, nous vous avons écrit dès cette date pour vous informer que la ville de Gennevilliers est disponible pour une telle expérimentation, le plan d’occupation des sols de notre commune prévoyant la construction d’un quatrième collège. Je vous renouvelle cette demande pour Gennevilliers. Les capacités d’accueil des trois collèges existants sont trop grandes, entre 800 et 900, bien trop importantes pour une bonne dynamique éducative, une capacité de suivi plus individuel des élèves. Notre demande gennevilloise devrait être élargie à tout le département, ce qui m’amène à vous demander de travailler à ce que dans notre département, le plus rapidement possible, il n’y ait plus un seul collège dépassant le nombre de 600 collégiens. Je pense particulièrement et en urgence aux collèges classés en REP ou en ZEP. Cela demande une programmation et des mobilisations financières à engager dès maintenant en lien avec les localités. Nous en avons les moyens, quand, par exemple on compare les investissements financiers faits en direction de l’établissement privé Léonard de Vinci avec ceux en direction des collèges. Je vous demande donc, Monsieur le Président, ce que vous comptez nous répondre sur notre demande de construction d’un quatrième collège à Gennevilliers ? Etes vous prêt à vous engager rapidement dans des constructions de collèges supplémentaires dans notre département pour qu’aucun ne dépasse l’effectif de 600 élèves ? Je vous remercie de votre attention. |